Les Josianes & Cirque la cie – No Façade

Par Charlie Mach, Una Bennett, Julia Spiesser, Nicolas Provot, Betty Mansion
Création juillet 2025, Planche coréenne – Danse – Corde lisse – Mât chinois – Portés acrobatiques – Chant – Équilibres – Acrobaties – Danse verticale
Version extérieure

Un coup de téléphone et tout change. On attendait l’étincelle, la petite flamme, une bonne raison pour le faire. C’est LA proposition. Un projet du coeur, en famille, celle que nous avons choisi, grâce auquel nous pourrions écrire une histoire tou·tes ensemble et la raconter au présent. L’occasion de vivre un moment exceptionnel et d’offrir au public ce moment exceptionnel. La proposition par le Pôle national de La Cascade de fusionner nos compagnies, nos visions et nos valeurs, a fait un grand boom dans nos coeurs, et beaucoup de sens dans nos vies.
Cirque la compagnie et les Josianes, deux compagnies, des amis de longue date, deux esthétiques puissantes, mettant en avant des thématiques fortes et engagées. L’une composée de femmes, l’autre composée d’hommes, avec tout ce que ça implique. Ce qui nous unis ? Des liens humains forts, un passé commun, une passion brulante pour nos arts respectifs et l’envie de transmettre au public la joie d’être ensemble.
Animé·es par l’envie de fusionner nos univers artistiques, de s’unir pour mieux transmettre, de se connecter pour mieux traverser les épreuves, nous avons accepté le challenge d’une création à personnalités multiples.
Alors nous nous sommes mis à rêver, à rêver grand, à rêver fort, à imaginer l’histoire que nous voudrions raconter, ensemble. Nous nous sommes mis à réfléchir à ce qui nous lie, mais aussi à ce qui nous empêche de nous connecter, à la constructions de nos relations, aux déconstructions de nos injonctions. Nous avons eu envie d’escalader des murs ensemble, d’en faire tomber, de les traverser, de créer de nouvelles fenêtres.
Comment aborder/déconstruire des sujets tels que le genre, le patriarcat, la masculinité, la parentalité ? Mais il ne s’agit pas uniquement de déconstruire, il s’agit aussi de trouver, de manière collective, comment reconstruire nos maisons sur des valeurs qui résonnent en nous.

Des âmes, réunies malgré elles, qui s’enivrent de l’air des vacances et croquent dans les joies estivales. Un banquet, un bal populaire, des corps qui se cherchent, se provoquent, apprennent à vivre dans le même espace.
On dirait le sud, le temps dure longtemps…
Dans un microcosme de village de campagne, les artistes incarnent des personnages hauts en couleur qui tentent de s’affranchir (des attentes imposées par la société), se mettent en quête d’authenticité et osent s’exposer, enfin, à la vulnérabilité.
Que reste t’il de nous quand les façades tombent ?

Entier et vrai, honnête jusqu’a l’os, le spectacle promet un grand moment populaire ou l’on célèbre le vivant, où l’on envoie valser les classes et normes sociétales. Une belle et simple histoire de vie, de voisinage, d’acceptation et de résilience, qui met en lumière la richesse des liens humains et la diversité. Avec humour et profondeur, le spectacle invite à une réflexion sur le vivre ensemble, l’émancipation individuelle et collective à travers la virtuosité du cirque et l’expression des corps en mouvement.