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Par Inbal Ben Haïm
Création novembre 2025, Corde lisse – Arts visuels
Version intérieure & lieux non dédiés

« RIEN NE SE PERD, RIEN NE SE CRÉE, TOUT SE TRANSFORME ». Que nous racontent ces mots d’Antoine Lavoisier – Physicien du 18ème siècle – de notre époque post-moderniste, là où la course à l’innovation ne rivalise qu’avec la capacité humaine à déconstruire ses propres appuis ? Comment trouvons-nous l’équilibre dans ce mouvement de construction et déconstruction constante ? Comment l’observons-nous ? Comment faisons-nous partie de ces mouvements ?

Dans la philosophie bouddhiste, Anitya signifie «non-éternité», ou plus généralement l’impermanence de toutes choses. Anitya – L’impermanence est un solo, une performance circassienne et visuelle, avec un fort volet participatif. Ce spectacle est une invitation à une réflexion collective sur notre état impermanent au monde, ce qui se déconstruit, se détruit, le démantèlement et le chaos de notre époque, ce qui pourra reprendre et se reconstruire différemment. Une scénographie plastique en métamorphose, un corps suspendu et dépendant de son environnement, mais aussi la participation du public, soulèvent des questions de responsabilité, d’interdépendance, de mobilisation et surtout de lien. Inbal Ben Haim nous invite à tirer ensemble un fil d’espoir, à se mobiliser pour une action poétique commune en se rappelant de la loi de la conservation de la masse, qui assure que la matière, dans un système, ne peut pas disparaître ou apparaître, se perdre ou se créer, mais seulement – et constamment – changer de forme.

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Crédits photo : Collectif des Flous Furieux – Grégory Rubinstein